Surcharge















Tout est calme enfin
Le vent des grâces s'est replié
La quête a repris ses paresses amphibiennes
On passe au règne bacillaire
Le sucré m'adoucit
Le désir, le désir a lâché sa salive
Le corps craquèle à sec
Entouré par les bardas d'une graisse flambant neuve
Équilibre précaire de cette forme inconnue 
Reniée jusqu'en ses bords
Mon tuyau seul m'excite
Système qui lui au moins se vide
L'aliment m'irise
Mes zones érogènes ont sombré dans les sucs
Je n'aime plus qu'à manger
Le reste s'est oublié
Je sais mieux ainsi qui rentre
Et ce que j'en fais quand il sort







Février 2017