Aride
















Il faut rester assise
Frôlant l'épine dorsale
Aux brumes de sable 
L'oreille encore vive
Le cou tendu
La vacance autour
Dedans
La cohabitation des lézards 
Les précipitations ont vidé l'espace
Il y résonne les tonalités particulières à la survie
Qui se passe sous silence 
Le Taklamakan vibre de la splendeur
Des oeuvres inachevées 
Sur ses bords  on a découvert quelques pièges
Ils se sont refermés sur les soirs
Puis sur les nuits
Et au matin 
Ont brusquement lâché le lest de l'attente
Le dégazage des soupirs
Permet un envol passable
Et là
C'est fini
Avouer
Le pathétique des visions défaites 









Février 2018