Foutre

Reste toujours derrière l'odeur de sainteté 

Les plis creusés profond s'imbibent
Je soupire à zéro

Alluvions, submersion sans issue
Plutôt médusée par le flot

Dégoulinante

Le rare nouvel élu m'asperge, je surnage

Fidèle amie des vagues avant j'étais
Et pourtant

Je m'imprègne à n'en plus pouvoir sentir

Les effluves suspects de leurs émois

Perplexe, suffisamment grande ouverte

Je devance l'appel
L'écho de l'olifant ne franchit plus le col
L'échappée altière puis les geignements
Les spasmes, disparus
Tout, jusqu'à la claque ultime
Il est tard, j'y croyais

L'aube réveille

La mémoire d’éclats de passion éparpillés jusqu'au Douglas
Et les rayonnements pourtant spectaculaires

Oh combien ! Brisés sur le tas

En miettes

 

Il est tard
Au bout de l'aventure

Les trompes taciturnes affrontent le grain sans frémir
J'abonde peu à l'ivresse

J'avoue, à la nostalgie des chocs peu aussi
J'ignore par une sorte de devoir

 Presque tout de l'aversion

 

 

Mai 2011